La fermeture imminente de l’organisme TransEstrie met en lumière les problèmes de sous-financement des organismes communautaires, tout particulièrement ceux qui soutiennent la communauté LGBTQ+. «Ce qui se passe avec TransEstrie, est un exemple concret du criant problème de sous-financement du milieu communautaire LGBTQ2+», exprime Ariane Marchand-Labelle, directrice générale du Conseil québécois LGBT.
Pour elle, la fermeture de TransEstrie est une situation fortement inquiétante, non seulement pour la région, mais pour la province en entier.
«Dans la plupart des régions du Québec, les organismes LGBTQ2+ sont la principale ressource pour les personnes de nos communautés et pourtant un financement adéquat ne leur est pas assuré. Or, on voit très bien qu’il y a encore beaucoup de travail à faire, par exemple pour accompagner les jeunes trans, pour combattre les préjugés ou pour sensibiliser les milieux scolaires. Malheureusement, dans plusieurs cas, c’est toujours une question de vie ou de mort», ajoute-t-elle.